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· 1974
William Golding a choisi de transporter le lecteur dans un passé légendaire où son imagination joue en toute liberté : il se sert de la relativité historique pour montrer la pérennité du cour humain. Un Pharaon arrive au bout de son destin (Le Dieu scorpion). Un homme préhistorique, Crac-Crac, ainsi surnommé parce qu'il a une cheville déboîtée qui produit un double claquement, retrouve sa dignité grâce à une femme. Un empereur romain récompense un génial inventeur, l'envoyé extraordinaire, qui lui propose plusieurs inventions dont celle de la machine à vapeur et de l'imprimerie. L'empereur lui préfère celle de la cocotte-minute...
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· 2009
Les romans de Pat Conroy débordent de générosité. Attendue depuis des années par les lecteurs du Prince des marées et de Beach Music, sa nouvelle saga, formidable hymne à la Caroline du Sud dont il est originaire, confirme sa réputation de monstre sacré de la littérature américaine. Chronique familiale, Charleston Sud est aussi l'histoire d'une génération. Celle du narrateur, Leo King, et d'un groupe d'adolescents venus de tous horizons : rejetons de l'aristocratie locale, orphelins des Appalaches, fils de l'entraîneur noir de football, et jumeaux d'une étonnante beauté, Sheba et Trevor Poe, qui tentent d'échapper à une mère psychotique. Le récit alterne entre 1969, année glorieuse où Leo et ses amis partent à l'assaut des barrières religieuses, sexuelles, sociales et raciales de Charleston, et 1989, où Sheba, devenue une star d'Hollywood, les supplie de retrouver son frère gay, disparu à San Francisco. Le grand roman d'un écrivain hors normes dont la passion pour la vie et l'écriture ne connaît pas de limite.
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· 1993
C'était en 1911, dans la vallée de la Chautauqua, au nord de l'Etat de New York. Où la belle Calla aux longs cheveux roux vivait les jours sans les voir, près d'un mari qu'elle n'aimait pas. Cette année-là, pour Calla, la réalité existe comme un rêve. Un amour noir comme l'homme dont son corps épouse le corps, noir comme un rêve de nuit et de mort. " Si ceci est un rêve, ce n'est pas le mien, car comment saurais-je rêver ? " Unis par l'amour et plus encore que l'amour. Dans cette œuvre, inspirée par le tableau de Fernand Khnopff reproduit en couverture, et qui emporte le lecteur dans son rythme lancinant de blues, Joyce Carol Oates s'affirme comme l'une des plus grandes romancières d'aujourd'hui.
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· 2007
Un millier de mensonges pourrait s'intituler " portrait d'un monstre ". Celui de Leslie Shand, père de famille au-dessus de tout soupçon qui, pendant des années, a martyrisé avec une perversion inouïe sa femme et ses filles avant de mourir d'une balle en pleine poitrine. Qui l'a tué ? Sa femme, l'une de ses filles (inculpée d'assassinat), un voisin... ? Vingt ans plus tard, fascinée par cette histoire, une journaliste au passé douloureux reprend l'enquête à zéro. Dans cette vertigineuse descente aux enfers de l'âme humaine, l'auteur de L'Amant anglais (Prix du Polar Européen/Le Point) nous plonge dans un univers trouble et menaçant dont elle a le secret, entraînant le lecteur dans un conte cruel, impitoyable et désespéré, dont il ne peut se détacher.
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· 2001
Avec Grandeur et décadence d'un parc d'attractions, George Saunders nous offre une plongée effroyable et cocasse dans une Amérique qui, dans un futur proche, s'est définitivement repliée sur elle-même, sur ce qu'elle a de pire. Ruinée par d'innombrables désastres écologiques et économiques, soumise corps et âme aux lois du marché, de la dérégulation, de la flexibilité et du " chacun pour soi ", elle est, comme ces parcs d'attractions fantomatiques qui servent de métaphores à l'œuvre de Saunders, peuplée de mutants pathétiques et d'entrepreneurs ultralibéraux. Le ton à la fois désespéré, tendre, drôle, cruel de ces nouvelles est une part importante de leur charme. Elles rappellent à la fois Mark Twain, Swift et Kurt Vonnegut tout en gardant une voix profondément originale, une voix qui parvient à nous faire rire de l'horreur. " Une voix étonnamment mélodieuse... gracieuse, sombre, et drôle " Thomas Pynchon
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· 1999
Romancier, dramaturge, poète, Dermot Bolger est, dans la lignée d'un John McGahern, l'un des écrivains irlandais les plus importants de sa génération. Dans ce récit envoûtant, il peint l'inoubliable portrait d'une jeune femme en quête de vérité dans un monde où règnent ambiguïté morale et corruption. Entre vie dissolue, plaisirs interdits et sentiments brûlants de culpabilité, Tracey, une jeune femme qui vit au rythme de la nuit, s'emploie à exorciser son passé - une enfance et une adolescence douloureuses, placées sous le signe de l'abandon d'un père - tout en s'efforçant de chasser des démons intérieurs réveillés par une liaison sauvage avec un homme marié et dangereux. C'est la recherche de ce père, musicien du Donegal, qui la rappelle à un passé traumatisant qu'elle tentait en vain de fuir. Dans cette descente aux enfers, le chaos de Dublin n'est que le reflet de son désordre intérieur. Dramatique odyssée, " tragédie grecque à la dublinoise " soutenue par une écriture lyrique et violente, La Musique du père s'inscrit, après le remarquable roman de Dermot Bolger La Ville des ténèbres, comme une œuvre singulière qui fera date.
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· 2001
" Tracey est libre. Et Tracey s'étourdit. Tâte de l'ecstasy, danse à perdre haleine, vibre aux pulsations de la musique. Tracey s'enivre pour oublier son enfance : un père musicien qui l'a abandonnée, une mère folle qu'elle vient d'enterrer... Un jour, elle rencontre Luke Duggan, un Irlandais, bon père de famille installé à Londres. Homme caméléon, brutal et tendre. Tracey flaire le danger. Forcément, ça l'excite. Elle le retrouve chaque samedi dans un hôtel glauque, pour le sexe, croit-elle. Jusqu'au jour où Luke l'emmène à Dublin enterrer son frère abattu par la pègre irlandaise. C'est le début d'une descente aux enfers. Une grande claque qui aura au moins le mérite de lui permettre d'exorciser son passé. Et surtout de retrouver ce drôle de père, le plus fameux violoneux du Donegal. C'est violent et lyrique. Un très beau livre. " Isabelle Bourgeois, Marie France