· 2022
En 1626, une première compagnie par actions est formée à l’initiative de Richelieu pour mener la colonisation des Petites Antilles et organiser le trafic transatlantique. Elle repose sur les associés, des proches du cardinal, qui en possèdent le capital et en assurent la direction. En 1635, elle est réorganisée afin de pouvoir satisfaire d’une façon plus efficace les objectifs qui lui ont été fixés par la monarchie, à savoir, conquérir et peupler des terres et favoriser le commerce. Elle prend alors le nom de Compagnie des îles de l’Amérique. Sous sa conduite, les Français déjà établis à Saint-Christophe s’installent à la Guadeloupe et à la Martinique et affichent des prétentions sur la Grenade, Sainte-Croix, Saint- Martin et Saint-Barthélemy. Plusieurs milliers de colons tentent l’aventure en franchissant l’océan à la quête d’un meilleur avenir et de richesses. Les terres sont exploitées pour satisfaire les besoins de la métropole. Quelques grands domaines s’appuyant sur une main-d’œuvre constituée d’esclaves africains développent de nouvelles productions comme le sucre et l’indigo. Mais la Compagnie est bientôt confrontée à de multiples difficultés qui remettent en cause son fonctionnement et ses finalités. Les tensions dans les îles et les faibles retombées de sa politique économique conduisent les associés à cesser progressivement leurs activités à partir de 1649. Sa fin pourtant ne signifie pas l’échec de la colonisation française des Petites Antilles. L’héritage qu’elle lègue va fructifier durant les décennies suivantes et donner naissance au premier empire colonial français.
· 2008
Etude sur l'évangélisation des indigènes au lendemain de la conquête espagnole qui revisite le concept de conquête spirituelle. Dresse un bilan de l'évangélisation des Indiens de la Nouvelle-Espagne au XVIe siècle où est observée une grande diversité de situations religieuses dans les communautés indigènes.
· 2024
Los capítulos que componen el monográfico giran en torno a cuatro ejes fundamentales que se corresponden con ejercicios de resistencia campesina en espacios rurales de ambos lados del Atlántico en el Antiguo Régimen, donde tienen una preponderancia sobre todos los demás los dominios tanto metropolitanos como de ultramar de las potencias ibéricas (Portugal y la Monarquía Hispánica): 1. Esclavismo e indigenismo, en los espacios americanos de las potencias ibéricas, funcionando como catalizador de protestas violentas o no contra situaciones de explotación y dominación siempre Europa-América (y no al revés); 2. Fiscalidad, como uno de los elementos más reconocibles en las acciones campesinas de resistencia contra las instituciones rentistas (Iglesia y Nobleza, fundamentalmente) y los propios Estados modernos. En este sentido, es determinante la resistencia al pago de tributos, servicios y rentas, casi siempre en especie y fruto de las cosechas del campesinado, pobres en general, y deficitarias periódicamente en línea con la coyuntura agraria; 3. Propiedad de la tierra: el medio de producción del campesinado por excelencia, que trabajó pero no poseyó, y que fue objeto de continuas luchas y disputas por su adquisición completa, tratando de librarse de cargas abusivas, materializadas en los contratos agrarios, que eran uno de los pilares socioeconómicos de la injusta sociedad estamental; 4. Administración: contra las instancias de poder del Antiguo Régimen, especialmente la Iglesia y el Estado (en cualquiera de sus instituciones y competencias, de la Corte y la Legislación a las villas, ciudades y concejos rurales de la base administrativa local, y tanto en ámbitos de gobierno como de justicia), habitualmente resistiéndose a la disciplina normativa, la ortodoxia religiosa y la reforma de comportamientos y prácticas culturales contrarias a los intereses o la moralidad de las instancias antedichas.
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· 1992
MARIANO VEITA EST UN CREOLE DE NOUVELLE-ESPAGNE DU DIX-HUITIEME SIECLE. APRES DES ETUDES DE DROIT, IL GAGNE L'ESPAGNE. IL Y RENCONTRE LORENZO BOTURINI QUI L'INITIE AUX ANTIQUITES MEXICAINES. DE RETOUR DANS LA COLONIE, VEITA EFFECTUE DES COPIES DE DOCUMENTS POUR BOTURINI. A LA MORT DE CELUI-CI, IL ENTREPREND LA REDACTION DE LA HISTORIA ANTIGUA DE MEXICO. LA HISTORIA ANTIGUA DE MEXICO FAIT ACCEDER L'AMERICANISME A LA MODERNITE EN METTANT EN AVANT L'UTILISATION DES SOURCES, LEUR ANALYSE ET LA VISION GLOBALE DE L'HISTOIRE. LA HISTORIA S'APPUIE SUR LES ECRITS INDIGENES DU SEIZIEME SIECLE. VEITA SUIT LA HISTORIA DE LA NACION CHICHIMECA D'IXTLIIXOCHITL POUR FORMER SA CHRONOLOGIE ET LE CODEX IXTLILXOCHITL POUR RACONTER LES FETES. IL A SOIN DE CONFRONTER ET DE COMBINER LES DONNEES. IL TRANSMET AINSI PLUSIEURS TRADITIONS. L'UNE EST CELLE DE TETZCUCO. TETZCUCO SE PLACAIT DANS LA CONTINUITE DE TULA QUI AVAIT DOMINE LE HAUT PLATEAU DE MEXICO QUELQUES SIECLES AUPARAVANT. L'AUTRE EST TIREE DES MISSIONNAIRES. ILS PENSAIENT QUE SAINT THOMAS AVAIT EVANGELISE L'AMERIQUE ET QUE LES INDIENS AVAIENT ENSUITE RENONCE A SON ENSEIGNEMENT. VEITA COMPREND AINSI QUE TULA CONNUT LA GLOIRE GRACE A SAINT THOMAS ET QUE TETZCUCO REUSSIT A EGALER SA GRANDEUR PARCE QUE SES SOUVERAINS ETAIENT VERTUEUX.
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· 2005
Le bilan de l'évangélisation des Indiens de la Nouvelle-Espagne demeure mitigé pour le XVIe siècle. Assurément, la conquête spirituelle a connu des limites, qui tiennent autant à la méthode employée qu'aux hommes, clercs et Indiens. La tâche a été laborieuse et on observe une grande diversité de situations religieuses dans les communautés indigènes. Les clercs ne sont pas toujours des modèles faciles à suivre. Ils se montrent parfois brutaux et violents voire peu soucieux de la moralité et de la doctrine chrétienne. Ailleurs, ils modèrent leurs exigences afin de se concilier des appuis, notamment des élites traditionnelles, et de protéger leurs intérêts économiques. Les Indiens bénéficient finalement d'une certaine latitude face au christianisme. Ils savent refuser d'abandonner leurs pratiques. Et quand ils se convertissent, la question religieuse se mêle à d'autres intérêts.
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