My library button
  • Book cover of The Computerization of Society
  • Book cover of www.capitalisme.fr
    Alain Minc

     · 2000

    La nouvelle économie, mythe ou réalité ? La toute puissance du marché : dictature démocratique ou démocratie capitaliste ? Le capital et le travail : ennemis d'hier ou d'aujourd'hui ? L'économie de marché et la société de marché : alternatives ou jumelles ? Despotisme d'un modèle unique ou pluralité des modèles au sein d'une économie mondialisée ? Quelques questions, parmi d'autres, auxquelles Alain Minc apporte ses réponses. Toutes découlent, à ses yeux, d'un même diagnostic. Nous vivons une révolution. Celle-ci naît, comme toutes celles qui l'ont précédée, d'une concordance de temps entre plusieurs phénomènes, en partie indépendants les uns des autres : la chute du communisme, avec pour corollaire le triomphe écrasant du marché ; le séisme induit par les technologies de l'information ; l'apparition d'un nouveau cycle de croissance. C'est un autre modèle capitaliste qui émerge. Le www.capitalisme.fr est l'enfant du marché et d'Internet : avec lui, se métamorphosent les rapports sociaux, les mécanismes d'enrichissement, les hiérarchies collectives. Bâtit-il une société plus heureuse ? Cela dépend de nous plus que de la technique...

  • Book cover of L'argent fou
    Alain Minc

     · 2014

    Alain Minc croit à l'économie de marché. Il croit au capitalisme, à sa capacité de mouvement et de renouvellement. Seulement voilà : une société de marché ne suppose pas, à ses yeux, l'argent-roi. Le capitalisme ne porte pas nécessairement en germe l'argent-parasite. La dynamique d'une économie moderne n'exige pas des inégalités de patrimoine insupportables. Un jour, prévient-il, la réaction viendra. Elle sera d'une brutalité à la mesure de la naïveté d'aujourd'hui. Et, ce jour-là, le débat reprendra, absurde à nouveau, sur la légitimité du capitalisme. Devancer ce débat, conjurer le déferlement de l'argent fou, tel est le propos de ce livre. Avec en filigrane cette idée simple : si notre capitalisme ne se dote pas très vite de règles, s'il s'avère incapable de contrebalancer par une éthique la religion de l'argent, la France pourrait bien finir par ressembler davantage à une société du tiers monde qu'à un pays réellement développé. Réinventer la "vertu" pour entrer dans le XXIe siècle.

  • Book cover of Une histoire politique des intellectuels
    Alain Minc

     · 2010

    « L’intellectuel moderne naît, à mes yeux, au XVIIIe siècle, lorsqu’il échappe à la mainmise royale et à l’omniprésence religieuse. C’est la société qui constitue désormais son bain amniotique et non plus la monarchie et l’Eglise. Il prend place pour un face-à-face avec le pouvoir : cet affrontement définit son identité autant que le travail de création. L’intellectuel pense le monde : les mots sont des actes, les idées des armes, les théories des canons. C’est une spécialité très française. C’est donc à la rencontre de ce personnage que je suis parti. En quête aussi d’une réponse à une question lancinante : pourquoi les intellectuels français se sont-ils mis, au fil des décennies, à penser de plus en plus faux ? Pourquoi parviennent-ils à mener souvent des combats empreints d’humanisme et simultanément à divaguer idéologiquement ? Pourquoi la nuance, la mesure, l’équilibre sont-ils devenus aux yeux de la plupart, y compris aujourd’hui, des mots obscènes ? De même qu’historien du dimanche j’ai osé une Histoire de France, intellectuel de pacotille, je prends le risque de plonger au cœur de la corporation la plus durablement puissante de notre pays. De multiples pas de côté, des impasses voulues, des choix assumés, des raccourcis osés, des coq-à-l’âne délibérés, d’innombrables jugements à l’emporte-pièce ; tous les ingrédients sont là d’un procès en sorcellerie. Mais un peu de mauvaise foi souriante n’est pas interdit vis-à-vis des intellectuels qui cultivent souvent la mauvaise foi grinçante. » A. M.

  • Book cover of La France de l'an 2000
  • Book cover of Français, si vous osiez...
    Alain Minc

     · 2014

    Oui, la France peut être réformée. Non, elle n'est pas condamnée au déclin. Alain Minc dit, ici, ce que les Français, s'ils osaient, pourraient entreprendre. Propositions, idées, projets - chaque page de ce livre nous rappelle cette vérité : être réformiste, c'est la seule manière, moderne, d'être révolutionnaire.

  • No image available

  • Book cover of Le média-choc
    Alain Minc

     · 2014

    Alain Minc se penche sur le système nerveux de la France, c'est-à-dire sur son système médiatique ; et son constat est terrible : la France des médias - journaux, télévision, audiovisuel en général... - va mal, très mal. Comment en est-on arrivé là ? Le Média-choc, c'est donc un peu ce big bang qui, après guerre, a donné naissance au système de communication dans lequel nous vivons aujourd'hui. Pour aborder cette étude, Alain Minc choisit ainsi l'approche économique - nos médias sont pauvres... - culturelle - la France entretient, avec son système de communication, les mêmes relations ambiguës qu'avec l'argent - ou politique - car le pouvoir d'Etat est, dans ce pays, le grand responsable de son sous-développement audiovisuel.

  • Book cover of Ce monde qui vient
    Alain Minc

     · 2004

    Depuis que l'histoire s'est remise en mouvement, après la chute du communisme, les Occidentaux oscillent entre le culte des dates et le goût des prophéties. Côté dates, 1989 aurait clos le vingtième siècle et le 11 septembre 2001 aurait ouvert le vingt-et-unième. Côté prophéties, nous avons connu l'irénisme dans les années quatre-vingt-dix, la paix et la prospérité étant supposées régner pour « les siècles des siècles », puis après les Twin Towers, le conflit des civilisations et une troisième guerre mondiale d'un nouveau type. Tel est le mélange de faits et de simplismes qui nourrit notre quotidien. Il occulte les forces souterraines à l'oeuvre qui établissent le décor du théâtre mondial. Ces forces mêlent fatalité, paradoxe et hasard. Elles portent en elles le poids des phénomènes qui relèvent de « l'histoire longue » braudelienne : traditions, identités, cultures. Quelques-unes se lisent à livre ouvert ; d'autres sont encore inscrites à l'encre sympathique. Exemple des premières : la transformation des Etats-Unis, d'un nouveau monde qui nous ressemblait tant, à un autre monde qui nous est de plus en plus étranger. Exemple des secondes : le développement, à terme, d'un modèle capitaliste chinois qui pourrait donner raison aux prophéties les plus noires sur le destin de l'économie libérale. Mais où classer la plasticité de l'Occident, dont celui-ci est inconscient, et qui avalera le terrorisme, comme il l'a fait pour tant d'autres chocs ? Et la plus grande faiblesse de notre système économique, qui ne tient pas au risque d'accident sur les marchés mais à l'absence de social-démocratie dans les nouveaux pays émergents ? De même, doit-on regarder l'Europe comme un « OVNI » dans le monde contemporain ou, au contraire, comme l'illustration même de la modernité, sa complexité témoignant de son adaptabilité ? La France est malheureusement à mille lieues de ces débats-là. Plus « village gaulois » que jamais, en pleine régression dans sa compréhension du monde, elle choisit des mauvais enjeux et ignore les vrais.

  • Book cover of La vengeance des nations
    Alain Minc

     · 2014

    1989 aura été une année de grâce : le communisme mort, l'optimisme triomphant, le capitalisme arrogant, la démocratie reconnue. Mais le danger gagne vite. Déjà, à l'Est comme à l'Ouest, les nations pointent à l'horizon. Précédées ou accompagnées d'hommes providentiels, cultivant avec une délectation délétère un avatar du national-populisme, elles entendent se venger d'une trop longue humiliation. Leur ferment ? La peur, réelle ou fantasmée. L'incertitude à l'extérieur, les pulsions d'identité à l'intérieur, avec pour prétexte l'immigration et les minorités. Après un demi-siècle d'internationalisme, nous voici obligés de réinventer une idée nationale, elle-même adossée à une vision de la démocratie qui sache prendre en compte cette nouvelle réalité. Et d'en appeler à la résurrection du Politique (contre la politique) et de l'Etat-nation (contre les nationalismes) : "La nation, oui, mais sous le gouvernement de la raison.".