· 2005
Science has development from a self-evident public good to being highly valued in other contexts for different reasons: strengthening the economic competitiveness and, especially in high-tech fields, as a financial investment for future gains. This has been accompanied by a shift from public to private funding with intellectual property rights gaining importance. But in contemporary democracies citizens have also begun to voice their concerns about science and technology related risks, demanding greater participation in decision-making and in the setting of research priorities. The book examines the legal issues and responses vis-à-vis these transformations of the nature of public science. It discusses their normative content as well as the inherent limitations of the law in meeting these challenges.
Im Gegensatz zu landläufigen Vorstellungen sind wissenschaftliche Wissensbestände häufig prekäre Ressourcen. Sie können in bestimmten Situationen aus epistemischen Gründen schwach sein, weil Begründungen oder empirische Evidenz problematisch sind. In anderen Situationen fehlt die kulturelle und soziale Anerkennung oder das fragliche Wissen bleibt schwach, weil es nicht gelingt, es praktisch nutzbar zu machen. Der Band versammelt Beiträge aus allen historischen Epochen und aus einem breiten Spektrum von Wissensgebieten - von der Medizin bis zur Klimatologie.
· 2003
Les sciences ont toujours intéressé les pouvoirs, qu'ils soient économiques ou politiques, et leurs développements ont toujours été marqués par eux. Inversement les sciences ont souvent offert des outils neufs permettant aux puissants de transformer radicalement la nature et les sociétés. Dans ce livre, cette thèse est étayée par une relecture des régimes de production des savoirs qui ont marqué l'Occident, et de leurs effets sur nos rapports au monde et à la nature.
· 2013
Le rôle majeur que jouent les sciences et les techniques dans les sociétés modernes et les mutations profondes qu’elles connaissent exigent de nouveaux moyens d’analyse. On ne peut désormais comprendre l’activité scientifique qu’en replaçant ses logiques propres dans leur contexte social. Il s’agit de saisir la pratique actuelle des sciences, en révisant les notions constitutives de leur histoire et de leur philosophie, comme l’expérimentation ou la preuve ; de penser les sciences en société, lorsqu’elles quittent le laboratoire et qu’elles interviennent dans les grandes questions économiques, politiques et sociétales (OGM, nucléaire, etc.) ; de faire le point sur le statut des études récentes sur les sciences ( Science Studies ), en montrant ce qu’elles ont apporté de décisif, mais aussi ce qu’elles ignorent. Des laboratoires européens du XIXe siècle à la Silicon Valley aujourd’hui, c’est en s’appuyant sur de nombreux exemples historiques que ces études sont menées. Les savoirs scientifiques, mais aussi managériaux et économiques, participent à la mise en place de la société néolibérale, faisant surgir des questions cruciales comme celle de la possibilité d’une participation démocratique aux choix scientifiques et techniques, ou celle du sens de la notion de développement durable. C’est pourquoi la visée finale de ce livre est essentiellement politique.
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· 2013
Le rôle majeur que jouent les sciences et les techniques dans les sociétés modernes et les mutations profondes qu’elles connaissent exigent de nouveaux moyens d’analyse. On ne peut désormais comprendre l’activité scientifique qu’en replaçant ses logiques propres dans leur contexte social. Il s’agit de saisir la pratique actuelle des sciences, en révisant les notions constitutives de leur histoire et de leur philosophie, comme l’expérimentation ou la preuve ; de penser les sciences en société, lorsqu’elles quittent le laboratoire et qu’elles interviennent dans les grandes questions économiques, politiques et sociétales (OGM, nucléaire, etc.) ; de faire le point sur le statut des études récentes sur les sciences ( Science Studies ), en montrant ce qu’elles ont apporté de décisif, mais aussi ce qu’elles ignorent. Des laboratoires européens du XIXe siècle à la Silicon Valley aujourd’hui, c’est en s’appuyant sur de nombreux exemples historiques que ces études sont menées. Les savoirs scientifiques, mais aussi managériaux et économiques, participent à la mise en place de la société néolibérale, faisant surgir des questions cruciales comme celle de la possibilité d’une participation démocratique aux choix scientifiques et techniques, ou celle du sens de la notion de développement durable. C’est pourquoi la visée finale de ce livre est essentiellement politique.
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· 2006
Ce livre présente, de façon systématique, le renouveau qu'ont connu l'histoire et l'étude des sciences (les Science Studies) depuis trente ans. Mettant en garde contre les batailles faciles et de peu d'intérêt entre " rationalistes " et " relativistes ", Dominique Pestre nous introduit à la complexité des problèmes qui ont été soulevés et qui restent sans solutions simples. Montrant en quoi ce renouveau n'est pas propre à l'histoire et à l'étude des sciences, mais qu'il est vrai de l'ensemble des sciences sociales, il en étudie les conséquences. En termes épistémologiques, en revenant sur les grands classiques; en termes économiques et sociaux, en analysant les intrications profondes entre les sciences, les techniques et les pouvoirs; en termes historiques, en parlant de régime de production et de régulation des sciences en société; en termes politiques, enfin, en revenant sur les débats contemporains autour des techno-sciences et de leurs effets.
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· 2014
Ce livre décrit comment le progrès technique et ses effets sociaux et environnementaux ont été gérés depuis l'après-guerre dans le monde. Il analyse, de 1945 à 2014, la mutation des technosciences, de l'ordre économique et financier, des écosystèmes. Historiens, ses auteurs partent des nœuds de pouvoir et observent comment se sont reconfigurés les rapports entre États, société civile et marchés dans toutes sortes d'espaces de gouvernement, légaux comme scientifiques, politiques comme économiques, locaux comme globaux. S'appuyant sur des études documentées - transformations du gouvernement des substances chimiques, des thérapies et de la santé publique, du changement climatique, de l'environnement et de la biosphère, de la « faim dans le monde », de l'eau, etc. -, cet ouvrage soulève aussi des questions plus théoriques : la complexité de ce qu'il faut entendre sous le vocable « néolibéral », ce qu'implique penser en termes de gouvernement, le rôle central du calcul coût/bénéfice dans le gouvernement du progrès. Il revient enfin sur ces manières de gérer les hommes et les choses qui se donnent souvent aujourd'hui comme inéluctables et transparentes, reposant sur l'expertise et l'« efficience », et faisant appel - ironie suprême - à la « participation » des populations, à leur engagement et leur devoir de s'adapter. Un livre essentiel pour comprendre les enjeux d'une évolution, celle du gouvernement des technosciences, qui ont durablement façonné les sociétés contemporaines.
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