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  • Book cover of Politique et religion en Méditerranée

    Les transformations des rapports entre politique et religion ont été généralement pensées sur le modèle d'une séparation progressive entre les deux sphères, tendue vers l'autonomisation du politique conçue comme une conquête. Le religieux a été considéré comme un résidu, un enclos dont l'évolution de la société finirait, croyait-on, par avoir raison, avec une inégale lenteur au Nord et au Sud de la Méditerranée. D'un même mouvement, l'islam tend à être réduit à un invariant transhistorique, dans lequel politique et religion seraient fusionnés depuis l'origine. La Méditerranée, au Nord et au Sud, au Moyen Âge et à l'époque contemporaine, constitue un espace privilégié d'observation et de critique de ces représentations, devenues sens commun. Les contributions réunies dans cet ouvrage (sept médiévistes, un moderniste, six contemporanéistes) conduisent à écarter l'image traditionnelle d'un Moyen Âge uniformément dominé par la sphère religieuse, et mettre en question la sécularisation comme mode d'explication systématique des transformations observées depuis le xvie siècle. L'accent a été mis sur la pluralité des rapports entre politique et religion, sur le bourgeonnement des formes du religieux (piété, dévotion, sainteté, théologie, réflexion sur l'économie et sur l'État), puis sur l'intrication de ces deux sphères, que l'émergence du politique moderne, toujours en mouvement, conduit moins à séparer qu'à rendre de plus en plus asymétriques. Le lecteur trouvera dans l'introduction les repères nécessaires à la lecture des quatorze contributions. Elle s'accompagne d'un lexique détaillé et d'une bibliographie qui font de cet ouvrage un véritable instrument de travail et de réflexion pour la Méditerranée passée et présente. Pages de début Introduction Croyances et conflits : guerres saintes ? Jihâd : encore à propos de définitions et de leurs implications Les historiens de la Croisade : guerre sainte, justice et paix Frontière politique et appartenance religieuse dans la péninsule Ibérique :les communes frontalièreset le phénomène des « Cid » (xi e-xii esiècles) Sainteté, savoirs, pouvoirs Le pouvoir du saint en Ifrîqiyya aux VIIIe-IXe/XIVe-XVe siècles : le « très visible » gouvernement du monde Charisme et politique chez les maronites (Liban, XVIIIe siècle) Islam, contestation politique et régulation étatique au Maroc aujourd'hui : développements et déclins de la « sainteté » politique Communauté, État, religion, démocratie Pluralisme religieux et tat monarchique dans la Sicile des XIIe et XIIIe siècles Le chapitre général dans l'ordre franciscain, des origines à 1260 : une instance démocratique ? Le « bien commun » de la civitas christiana dans la tradition textuelle franciscaine (XIIIe-XVe siècle) Annexe Qu'est-ce que le « retour du religieux » ? Radicalisation de l'identité confessionnelle au Liban Religions, identités, politique Politique et religion chez Fabre d'Olivet (1767-1825) Religions etgénération dans la Caraïbe Le suicide en Algérie Lexique.

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    LES RESULTATS PRESENTES DEMONTRENT CLAIREMENT UNE ALTERATION SPECIFIQUE D'UN SYSTEME DE TRANSPORT DANS L'HYPERTENSION ARTERIELLE; LE SYSTEME DE COTRANSPORT NA**(+), K**(+) EST ABAISSE CHEZ 80% DES HYPERTENDUS ESSENTIELS. CETTE ANOMALIE EST TRANSMISE HEREDITAIREMENT

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    Les progrès techniques et scientifiques accroissent les pouvoirs de l'humanité ; ce faisant, ils l'amènent à s'interroger sur ce qu'elle veut véritablement. Confrontée à ce qu'elle peut faire, elle doit expliciter sa hiérarchie des valeurs. Cette explicitation a forcément lieu, d'une manière ou d'une autre. Refuser de répondre soi-même, c'est laisser d'autres le faire à notre place. Ces autres seront les puissants de l'heure - religieux, militaires, dirigeants de l'industrie. Quand le Parlement est saisi de ces problèmes, une poignée de députés et une poignée de sénateurs doivent répondre dans l'urgence des circonstances politiques. Il nous a paru que la tâche de formuler des principes généraux devait être partagée par les citoyens. Nous avons voulu apporter notre pierre, sans revendiquer d'autre légitimité que le travail accompli durant plusieurs années d'une réflexion collective. Chacun d'entre nous a ses préoccupations, ses compétences, son style personnel. Nos contributions doivent être acceptées dans leur hétérogénéité, de laquelle ne se dégage aucune doctrine définitive. Faut-il regretter comme un moment destiné à être dépassé ? Dans une matière où les idées simples abondent, le progrès ne serait déjà pas mince d'en avoir fait apparaître les limites. Quelles que soient ses insuffisances, ce livre échappe au moins à un péril, celui du simplisme ; puisse-t-il, en outre, apporter quelques points de repère !

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