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Ce livre retrace une épopée, celle de l'école, entre les initiatives de la Troisième République et l'amplification, vers 1960, de la scolarisation dans le second degré.Il décrit le cloisonnement scolaire en fonction des origines sociales et des sexes, puis l'unification progressive du système et la lente promotion de l'éducation des filles, l'enthousiasme des " hussards noirs " de la République et la rivalité entre le public et le privé, les innovations pédagogiques de " l'éducation nouvelle " et la pesanteur de l'institution, l'inspiration démocratique de " l'Education nationale " et la politique discriminatoire de Vichy. Plus de 400 photographies ouvrent les portes des écoles maternelles et primaires, des collèges et des lycées, des établissements techniques, civils ou militaires, des classes de l'éducation spécialisée et de l'éducation surveillée, de certains centres d'éducation populaire et des camps des mouvements de jeunesse. Les scènes rappellent la diversité des acteurs de la scolarisation, en France et dans les colonies : l'Etat, les municipalités, les Eglises, les associations (laïques, catholiques, protestantes, juives) et les familles. On y voit des enseignants et des enseignantes aux prises avec une mission aussi difficile qu'exaltante. On y retrouve les émotions et les moments de bonheur des classes et des récréations, les tribulations de l'internat, les affres de l'examen, les joies de la distribution des prix.
· 2004
Analyse les réponses de 6.000 instituteurs à une consultation, organisée en 1861, sous Napoléon III. Permet de dresser un état des lieux de l'école primaire vingt ans avant les lois Jules Ferry. Aborde également l'étude sociale du corps des instituteurs à cette époque.
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Ce livre retrace une épopée, celle de l'école, entre les initiatives de la Troisième République et l'amplification, vers 1960, de la scolarisation dans le second degré. Il décrit le cloisonnement scolaire en fonction des origines sociales et des sexes, puis l'unification progressive du système et la lente promotion de l'éducation des filles, l'enthousiasme des " hussards noirs " de la République et la rivalité entre le public et le privé, les innovations pédagogiques de " l'éducation nouvelle " et la pesanteur de l'institution, l'inspiration démocratique de " l'Education nationale " et la politique discriminatoire de Vichy. Plus de 400 photographies ouvrent les portes des écoles maternelles et primaires, des collèges et des lycées, des établissements techniques, civils ou militaires, des classes de l'éducation spécialisée et de l'éducation surveillée, de certains centres d'éducation populaire et des camps des mouvements de jeunesse. Les scènes rappellent la diversité des acteurs de la scolarisation, en France et dans les colonies : l'Etat, les municipalités, les Eglises, les associations (laïques, catholiques, protestantes, juives) et les familles. On y voit des enseignants et des enseignantes aux prises avec une mission aussi difficile qu'exaltante. On y retrouve les émotions et les moments de bonheur des classes et des récréations, les tribulations de l'internat, les affres de l'examen, les joies de la distribution des prix.
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· 2012
Le concours ministériel de 1860, lancé auprès des 36 000 instituteurs publics français, constitue l'une des grandes enquêtes nationales du XIXe siècle. 17 % des maîtres français répondent à la question posée par le second grand ministre de l'Instruction publique et des Cultes de Napoléon III, Gustave Rouland (1856-1863) : "Quels sont les besoins de l'instruction primaire dans une commune rurale, au triple point de vue de l'école, des élèves et du maître ?" En dépit de la perte d'environ 1 200 manuscrits, plus de quatre mille sont aujourd'hui conservés aux Archives nationales. Ce livre propose au lecteur, soit dans leur intégralité, soit sous forme d'extraits, une soixantaine de mémoires rédigés par des maîtres de l'enseignement primaire des sept départements de la grande académie de Rennes, sur les 271 encore à la disposition des historiens. Les auteurs de ces textes représentent trois générations d'instituteurs laïcs en fonction au tournant des décennies 1850-1860. Au nombre des participants, figurent également des instituteurs publics congréganistes, ainsi que certains maîtres urbains, qui, en dépit des instructions réservant le concours aux seuls instituteurs ruraux, décident d'entrer dans la compétition. Ces mémoires soulignent la place du règne de Napoléon III dans les progrès de l'instruction primaire au XIXe siècle et la reprise en main progressive de l'École primaire par l'État. Ils évoquent de nombreux aspects de la réalité vécue par les maîtres ruraux du grand ouest français, mais également leur représentation de l'école du futur, voire de l'école rêvée. Ces mémoires, rarement étudiés dans le cadre d'une grande académie, sont une source essentielle pour comprendre l'histoire de l'école dans les décennies qui ont précédé la Troisième République et ses "hussards noirs".
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"Poésies" par Nicolas Gilbert. Nicolas Gilbert était un poète français (1750-1780).
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