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· 2021
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· 2008
Les fusariotoxines, substances naturelles produites par différents champignons du genre Fusarium spp. sont au centre de différents enjeux, dont les principaux sont de nature sanitaire et commerciale. L’étude bibliographique rappelle la biologie des principaux Lépidoptères bio-agresseurs du maïs, Ostrinia nubilalis Hüb. et Sesamia nonagrioides Lef., celle des Fusarium spp. et les propriétés des mycotoxines qu’ils synthétisent. Elle décrit également les interactions existantes dans ce triptyque. Les travaux expérimentaux ont montré qu’il existe diverses possibilités pour réduire la teneur en mycotoxines des récoltes : moyens chimiques ou génétiques, notamment avec des variétés transgéniques résistantes aux insectes. L’efficacité de ces deux méthodes de lutte est discutée sur les contaminations par Fusarium spp. et teneurs en toxines associées, principalement F. verticillioides et F. proliferatum, producteurs de fumonisines et F. graminearum, producteur de trichothécènes B et de zéaralénone. La supériorité de la méthode génétique sur la méthode chimique est caractérisée par la réduction des contaminations liées à F. proliferatum mais aussi par des teneurs de la récolte en fumonisines B1 et B2 fortement réduites. Elle est analysée comme la conséquence de son efficacité sur les Lépidoptères foreurs de l’épi. Une augmentation relative des teneurs en déoxynivalénol dans les variétés GM Bt est en revanche observée. L’hypothèse d’un phénomène de compétition entre F. proliferatum et F. graminearum est avancée. Une recherche préliminaire de descripteurs pertinents pour les bases de la construction d’un modèle de prévision du risque mycotoxine est réalisée dans la partie finale.