C'est autour des problématiques soulevées par la sociologie urbaine contemporaine que sont réunis quelques-uns des meilleures spécialistes francophones en la matière. Il s'agit d'une deuxième édition, profondément remaniée, augmentée et actualisée. Sont traités au fil des 18 chapitres de cet ouvrage, les dynamiques métropolitaines, les mobilités et les réseaux, les inégalités sociales et fragmentations urbaines, les notions de temps et de quartier ainsi que les imbrications entre l'économique et le politique dans la production des formes urbaines. Après une ouverture consacrée à l'état de l'art, chaque chapitre fait le bilan d'une abondante bibliographie, introduit des recherches originales et conclut en mettant en exergue les apports des résultats présentés pour la compréhension du phénomène urbain. Soucieux de s'approprier les apports d'autres disciplines, cet ouvrage renouvelle les théories et méthodes de la recherche urbaine. L'ouvrage se termine par un chapitre conclusif qui prend la forme d'une ouverture sur les grands débats qui animent la sociologie contemporaine.
· 2004
Dans ce volume, à la fois livre-choc et prise de conscience, Michel Bassand conclut 25 ans de recherches urbaines en présentant la Suisse d'aujourd'hui. Les villes que nous connaissions, politiquement et socialement, n'existent plus. Elles ont cédé la place, même dans les statistiques fédérales, à des " agglomérations ", apparemment anarchiques, échappant aux pouvoirs traditionnels des communes et de l'Etat. Sur ces réalités nouvelles, qu'elles soient matérielles ou mentales, cet ouvrage offre au grand public une extraordinaire synthèse. Car c'est bien la vie quotidienne dans la Suisse métropolisée que cet ouvrage décrit : logements, transports, voisinages et quartiers, culture, gouvernance. Face à chacun des problèmes posés par ces bouleversements, l'auteur pose la question " que faire ? ". Ce diagnostic, fondé sur des enquêtes, doit guider toute réflexion sur l'avenir d'une Suisse où la majorité de la population, et son activité mondialisée, se concentreront sur cinq pôles métropolitains : zurichois, rhénan, bernois, lémanique et tessinois.
Les espaces publics sont l'épine dorsale des villes contemporaines, faite du réseau des rues, places parcs, établissements publics, etc. qui innervent et quadrillent le phénomène urbain. C'est par l'intermédiaire des espaces publics que se déploient de nombreux autres réseaux essentiels comme ceux des eaux potables et usées, des énergies, des divers modes de transports, des télécommunications, etc., mais aussi et surtout ce sont les espaces publics qui rendent possible la rencontre entre tous les citadins et qui permettent l'accès à tous les lieux urbains. Bref, sans les espaces publics, les villes ne peuvent tout simplement pas fonctionner. Quels usages manifestes et latents les citadins font-ils des espaces publics ? Quelles représentations en ont-ils ? Existe-t-il des usagers plus importants que d'autres ? Qui sont les créateurs des espaces publics et quelles images en ont-ils ? Comment les différents acteurs des espaces publics procèdent-ils à leur création ? Ces idées et questions font l'objet d'une analyse très fouillée par des spécialistes en sciences sociales et à partir de diverses enquêtes menées à Genève. Ce livre fait la synthèse de l'ensemble de ces réflexions et recherches.
· 1993
Un chapitre est consacré à la diffusion des nouvelles technologies dans l'Arc jurassien, p. 105-174.
· 2008
La réalité urbaine a évolué à tel point que le concept même de " ville " est aujourd'hui devenu caduc. Des agglomérations urbaines de tous types se sont développées, dont notamment des métropoles dominantes, et cela dans le monde entier. C'est à travers la redéfinition de cette réalité que Michel Bassand élabore une nouvelle sociologie urbaine, qui fonde une recherche urbaine interdisciplinaire reposant sur trois approches distinctes et interdépendantes : la sociologie de la structuration sociale et urbaine, la sociologie des acteurs, la sociologie en profondeur. Dans cet essai de synthèse, Michel Bassand poursuit ses réflexions menées lors de travaux précédents et montre que la sociologie urbaine implique nécessairement ces trois approches : se contenter de l'une ou de l'autre serait caricaturer les collectivités urbaines mais aussi prendre le risque de ne pouvoir ni les expliquer, ni les comprendre et encore moins agir sur elles.