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· 2002
Selon cette analyse détaillée à partir d'exemples, la blague remet en cause la représentation fondée sur la ressemblance, elle invite à passer du désenchantement du monde au ravissemnt de l'art.
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Cet ouvrage invite à voir dans les intérieurs de La Comédie humaine autant de signes extérieurs de la vie publique ou privée, splendide ou sordide, élégante ou rampante, de ses personnages aux cent visages. Architectures anciennes ou nouvellement édifiées, décors intérieurs et ameublements contribuent aussi bien à la définition des personnalités que les costumes et les physionomies : chez Balzac, les entours parlent autant, sinon plus, que les atours. Les collections du cousin Pons, le salon et la salle à manger d'Henriette de Mortsauf, les meubles du curé de Tours, le boudoir ou encore la maison Grandet ont leur vie en soi, mais également devant et hors de soi, et interagissent avec l'environnement selon de multiples modalités. Sont dévoilés ici des intérieurs d'une grande diversité, résultats des bouleversements successifs de la Révolution, des guerres de l'Empire et de l'émergence de nouvelles catégories sociales et professionnelles. Ils sont dès lors exploités en leur qualité de médiums sociaux avec leur valeur marchande, mais aussi leur charge émotionnelle et érotique. Selon une topographie romanesque qui se superpose avec celle, bien réelle, du château de Saché, où Balzac écrit un grand nombre de ses textes lors de ses séjours dans sa Touraine natale, se succèdent ici, et se déclinent, usages des appartements et typologie de l'ameublement. Nathalie Preiss, professeur de littérature française du XIXe siècle à l'Université de Reims, présidente du Groupe d'Etudes balzaciennes, et Jean-Jacques Gautier, inspecteur au Mobilier national, développent des approches complémentaires qui s'entrecroisent pour dessiner les multiples trames d'une autre lecture de La Comédie humaine, vue aussi de l'envers de la tapisserie.
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· 2009
" Nous mourons tous inconnus. C'est le mot des femmes et celui des auteurs ". Par ce mot d'auteur, Balzac n'aura pas eu le dernier mot. Reconnue, le créature, et la créature, de La Comédie humaine aux deux mille personnages a découvert un nouveau monde : la nature sociale d'une humanité dont il explore plis et replis. Historien et métaphysicien des mœurs, le maître du roman romantique a voulu exprimer, avec vérité, la réalité, toute la réalité, visible et invisible. Balzac fut aussi un chercheur d'Infini, qui, assurément, gagne à être connu.
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