· 2018
In Continent by Default, Anne Marie Le Gloannec, a distinguished analyst of contemporary Europe, considers the European Union as a geopolitical project. This book offers a comprehensive narrative of how the European Union came to organize the continent, first by default through enlargement and in a more proactive, innovative, but not always successful way. The EU was not conceived as a foreign-policy actor, she says, and the Union was an innocent on questions of geopolitics. For readers who may wonder how the EU arrived at Brexit, the invasion of Ukraine, and the refugee crisis, Le Gloannec ties events to the EU’s long-term failure to think in politically strategic terms. Le Gloannec takes readers through the process by which, under the security umbrella of the United States, the European Commission engineered a new way for states and societies to interact. Continent by Default shows the Commission domesticated international relations and promoted peace by including new members—enlargement was the most significant tool the EU used from its inception to organize the continent, but the EU also tied itself to its regional neighbors through various programs that too often gave those neighbors the advantage. As Continent by Default makes clear, the EU cannot devise strategy because foreign policy remains the privilege of national governments. It is a geopolitical actor without geopolitical means.
· 1984
13 août 1961 : un mur divise Berlin. Berlin, ville juridiquement quadripartite, occupée depuis 1945 par l’Union soviétique, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ; ville politiquement bipolaire où l’Est et l’Ouest s’affrontent. Il y règne une atmosphère de guerre froide mais les fronts y sont fluides jusqu’au 13 août 1961. Jusqu’à cette date, on circule à peu près librement dans la ville : l’Est et l’Ouest s’y rencontrent. C’est pour cette raison justement et parce que des milliers d’Allemands empruntent l’échappée berlinoise pour fuir un régime honni que Walter Ulbricht, le dirigeant est-allemand, voulut murer son secteur. Il agissait en son nom et en celui de son protecteur soviétique. Car la crise berlinoise se déroule sur fond de partie de poker entre l’Est et l’Ouest, entre Khrouchtchev et Kennedy, sans qu’on connaisse dès l’abord les buts du dirigeant soviétique : murer Berlin et stabiliser la RDA ? Annexer Berlin-Ouest et mettre à genoux la RFA et l’Occident ? Ambiguë, interminable — puisqu’elle s’ouvre en novembre 1958 et peut-être bien avant —, la crise berlinoise est aussi paradoxale : c’est avec la construction du mur, tangible stabilisateur du régime est-allemand, achèvement de la partition de l’Allemagne, que débute la détente, une détente qui conduira, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, au rapprochement inter-allemand...
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En hommage à Pierre Hassner, penseur de la violence et de la paix, ce livre rassemble quelques uns de ceux qui l'accompagnent ou le suivent dans sa réflexion sur les relations internationales : Suzanne Berger, Jean-Claude Casanova, Annie Daubenton, Jean-Pierre Derriennic, Jean-Luc Domenach, Carlos Gaspar, François Fejtö, Francis Fukuyama, Timothy Garton Ash, Anna Maria Gentili, Pierre Grémion, Stanley Hoffmann, Joëlle Kuntz, Pascale Laborier, Anne-Marie Le Gloannec, Jacques Lévesque, Pierre Manent, Marie Mendras, Dominique Moïsi, Olivier Mongin, Edward L Morse, Uwe Nerlich, Diana Pinto, Philippe Raynaud, Pierre Rosanvallon, Jacques Rupnik, Jean-Jacques Salomon, Dominique Schnapper, Aleksander Smolar, Marie-Claude Smouts, Nathan Tarcov, Paul Thibaud, Danny Trom, Ole Waever, Barat Wariavwalla, Samuel F Wells, Jan Zielonka.Les thèmes abordés dans l'ouvrage - violence, guerre et paix, nationalisme, démocratie, quête de l'identité et de l'universel, place de l'individu dans les relations internationales - proposent au lecteur une clé de lecture pour comprendre le XXIe siècle, et une clé de relecture du XXe siècle, à l'appui des grands philosophes, de Machiavel à Kant.
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· 1998
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· 2001
Si les États européens ont, en permanence inventé de nouvelles fonctions, lÉtat en Allemagne présente la particularité que sa restructuration tient compte de lagrandissement du territoire et de la population. Les auteurs de ce livre posent une double question : ces transformations induisent-elles plus ou moins dÉtat ? LÉtat allemand nest-il pas, en dernier ressort, mieux adapté que dautres pour exercer ces nouvelles fonctions, dans la mesure où il est, depuis longtemps, un vrai négociateur, partageant avec dautres acteurs les fonctions de régulation ?
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· 1995
150 articles rédigés par des spécialistes français et allemands compose ce bilan de l'Allemagne contemporaine, avec une description de l'ensemble des réalités de l'Ouest et de l'Est et des conséquences de l'unification.
· 2007
Etude des changements de l'Allemagne, qui a retrouvé sa souveraineté, accru son territoire et sa population, assumé son changement générationnel, etc. L'auteure s'interroge sur la modification de son rapport aux autres nations : Europe, Amérique, etc.